Harmonies économiques
Par Georges Lane le dimanche 1 juin 2008, 20:40 - 12. Harmonies économiques - Lien permanent
Paris, le 1er avril 2006.
Sommaire
de la page
I. Les Harmonies économiques de Frédéric
Bastiat.
II. S'il y a harmonies économiques, il y a parfois disharmonies entre
économistes.
III. Harmonies sociales et paix entre les peuples.
IV. Harmonies harmoniques et l'homme libre.
V. Sur la réédition de la partie posthume de Harmonies
économiques.
VI. Un continuateur de Bastiat : Vilfredo Pareto et le péril socialiste.
I. Les Harmonies économiques de Frédéric
Bastiat.
Harmonies économiques constitue un véritable «testament» de Frédéric
Bastiat.
Harmonies économiques de Frédéric Bastiat est paru et disponible aux
Editions du
Trident au prix de 29 euros.
Préfacé par Georges
Lane, ce volume de 360 pages reprend l'édition des Harmonies
économiques telle qu'elle avait été publiée en 1850 du vivant de Frédéric
Bastiat (ci-dessous).
La seconde partie de ce livre, telle qu'elle avait été publiée dans l'édition
posthume des Œuvres complètes de Bastiat, sera rassemblée en un
prochain volume sous le titre provisoire :
Harmonies sociales - Producteurs et consommateurs
que les Éditions du Trident imprimeront mi-2007:
ÉDITIONS DU TRIDENT (ci-contre à droite)
39 rue du Cherche Midi 75006 Paris
tel 06 72 87 31 59
Je profite de la circonstance pour insister sur un aspect de la conclusion que
Frédéric Bastiat a donnée au livre (paru pour la première fois en 1850) :
"
Cependant, à la longue (ainsi le veut la nature progressive de l'homme), la
Spoliation développe, dans le milieu même où elle s'exerce,
- des résistances qui paralysent sa force et
- des lumières qui dévoilent ses impostures.
[en passant,
pardonnez moi l'outrecuidance d'interrompre la lecture, mais je tiens à
souligner que c'est en particulier pour cela qu'il faut toujours rester
optimiste face à la spoliation, résultat de l'oppression.
Bastiat poursuit:]
Elle ne se rend pas pour cela: elle se fait seulement plus rusée, et,
s'enveloppant dans des formes de gouvernement, des pondérations, des
équilibres, elle enfante la Politique, mine longtemps féconde.
On la voit alors usurper la liberté des citoyens pour mieux exploiter leurs
richesses, et tarir leurs richesses pour mieux venir à bout de leur
liberté.
L'activité privée passe dans le domaine de l'activité publique.
Tout se fait par des fonctionnaires; une bureaucratie inintelligente et
tracassière couvre le pays.
Le trésor public devient un vaste réservoir où les travailleurs versent leurs
économies, qui, de là, vont se distribuer entre les hommes à places.
Le libre débat n'est plus la règle des transactions, et rien ne peut réaliser
ni constater la mutualité des services.
Dans cet état de choses, la vraie notion de la propriété s'éteint, chacun fait
appel à la Loi pour qu'elle donne à ses services une valeur factice.
On entre ainsi dans l'ère des privilèges.
elle déplace le courant naturel des échanges,
elle pousse dans des directions artificielles le capital, avec le capital le
travail, et avec le travail la population elle-même.
Elle fait produire péniblement au Nord ce qui se ferait avec facilité au
Midi;
elle crée des industries et des existences précaires;
elle substitue aux forces gratuites de la nature les fatigues onéreuses du
travail;
elle fomente des établissements qui ne peuvent soutenir aucune rivalité, et
invoque contre leurs compétiteurs l'emploi de la force;
elle provoque les jalousies internationales, flatte les orgueils patriotiques,
et invente d'ingénieuses théories, qui lui donnent pour auxiliaires ses propres
dupes;
elle rend toujours imminentes les crises industrielles et les
banqueroutes;
elle ébranle dans les citoyens toute confiance en l'avenir, toute foi dans la
liberté, et jusqu'à la conscience de ce qui est juste.
Et quand enfin la science dévoile ses méfaits, elle ameute contre la science
jusqu'à ses victimes, en s'écriant: À l'Utopie!
Bien plus, elle nie non seulement la science qui lui fait obstacle, mais l'idée
même d'une science possible, par, cette dernière sentence du scepticisme: Il
n'y a pas de principes!
Cependant, sous l'aiguillon de la souffrance, la masse des travailleurs
s'insurge, elle renverse tout ce qui est au-dessus d'elle.
Gouvernement, impôts, législation, tout est à sa merci, et vous croyez
peut-être que c'en est fait du règne de la Spoliation;
vous croyez que la mutualité des services va être constituée sur sa seule base
possible, et même imaginable, la Liberté.
— Détrompez-vous;
hélas! cette funeste idée s'est infiltrée dans la masse: Que la Propriété n'a
d'autre origine, d'autre sanction, d'autre légitimité, d'autre raison d'être
que la Loi;
et voici que la masse se prend à se spolier législativement elle-même.
Souffrante des blessures qui lui ont été faites, elle entreprend de guérir
chacun de ses membres en lui concédant un droit d'oppression sur le membre
voisin; cela s'appelle Solidarité, Fraternité.
— « Tu as produit; je n'ai pas produit; nous sommes solidaires; partageons.
»
— « Tu as quelque chose; je n'ai rien; nous sommes frères; partageons. »
"—
Cet extrait de
la conclusion de Harmonies économiques (1850) a le mérite, à 150 ans
d'intervalle, de montrer que, par l'observation des faits et le raisonnement
logique, Frédéric Bastiat a dépeint, de façon prophétique, le dernier stade
qu'a atteint la France, résultat du coup d'Etat socialo-communiste des années
1945-46, où nous vivons aujourd'hui en 2006.
Comment en sortir ?
En faisant connaître et comprendre les vérités développées dans les dix
chapitres du livre et ignorées par une grande majorité de Français.
II. S'il y a harmonies économiques, il y a parfois disharmonies entre
économistes.
Je vous propose ainsi un
développement sur le sujet: c'est une chronique d'un livre de Don Patinkin
intitulé Essays On and In the Chicago Tradition édité aux Etats-Unis
en 1981. J'ai publiée la chronique en 1984.
III. Harmonies sociales et paix entre les peuples.
Je vous propose un petit texte
sur le sujet, objet d'une journée de la XXIVème "Université d'Eté de la
nouvelle économie" en 2001.
IV. Harmonies économiques et l'homme libre.
En lien, un texte
sur le texte intitulé "L’imperturbabilité de Pascal Salin" que j'ai écrit pour
L'Homme libre (Mélanges en l'honneur de Pascal Salin) , Editions Les
Belles Lettres, Paris, 2006, pp. 64-85.
V. Sur la réédition de la partie posthume de Harmonies
économiques.
Il s'agit d'une réédition originale préfacée par ma plume.
VI. Un continuateur de Bastiat : Vilfredo Pareto et le péril
socialiste.
Il s'agit d'une réédition originale d'un
recueil d'articles préfacée par ma plume.
Le premier des articles a donné son titre à l'ouvrage : Le Péril
socialiste.
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